Le 17 janvier dernier, une rencontre entre une promeneuse et un loup a eu lieu, en milieu de matinée, à Niouc dans le Val d’Anniviers. Après avoir été averti, le garde-faune s’est rapidement rendu sur place afin de récolter toutes les informations utiles et d’effectuer une première évaluation de la situation. Selon le témoignage de la personne concernée, le prédateur n’a pas pris la fuite. Comme le prévoit la procédure dans ce genre de cas, un dispositif de surveillance accrue a été mis en place. Il s’agit notamment de surveiller le comportement du loup en question. Plusieurs gardes-faune effectuent ainsi régulièrement des rondes dans la zone concernée. Ces derniers peuvent, au besoin, effectuer des tirs d’effarouchement ou, en cas de danger imminent, abattre l’animal. Le nombre de pièges-photo sur place a également été augmenté.

Les loups sont en principe des animaux craintifs qui évitent les êtres humains. Il se peut néanmoins qu’ils croisent le chemin des hommes lors de leurs déplacements. Dans ce cas, il est important de garder son calme et d’évaluer la situation. Dans la majorité des cas, le loup s’en va lorsqu’il aperçoit un être humain. S’il ne s’enfuit pas ou ne se retire que lentement, le comportement à adopter est de lui signifier sa présence d’une voix déterminée et se retirer lentement. Il ne faut pas essayer de s’en approcher ou de le photographier. Les loups peuvent considérer les chiens comme des intrus dans leur territoire ou de la nourriture potentielle. Dès lors, les chiens doivent être sous contrôle ou tenus en laisse.

La présence d’un loup au comportement problématique, si par exemple l’animal s’approche de l’être humain à plusieurs reprises, ne se retire pas en l’apercevant ou se comporte de manière agressive, doit être immédiatement annoncée au garde-faune.