Pour vivre, la vigne nécessite entre 500 et 600mm d’eau par année avec un minimum vital de 400mm. Ce n’est pas la quantité annuelle d’eau, mais bien celle qui tombe pendant la période végétative de la vigne qui tend à manquer par endroit en Valais. Afin d’assurer la croissance et la pérennité économique de la culture, l’apport artificiel d’eau est nécessaire dans certains vignobles valaisans. 

La quantité d’eau apportée doit être raisonnée en fonction du climat, du mode de production, du cépage, du porte-greffe, de l’âge de la vigne, de l’enherbement, du stade phénologique ainsi que du sol et de son stock d’eau potentiel. Le moment d’apparition, l’intensité du stress hydrique ainsi que sa durée sont également des facteurs qui influencent le pilotage de l’irrigation. 

L’aspersion et le goutte-à-goutte sont les deux techniques d’arrosage utilisées en Valais. Le goutte-à-goutte tend à présenter plus d’avantages que la traditionnelle aspersion. Cette technique permet un pilotage plus précis de l’irrigation. Afin d’en tirer tous les bénéfices, certaines bonnes pratiques doivent être connues et appliquées.