La viticulture est profondément ancrée dans l’identité et l’histoire du Valais. Des paysages uniques à couper le souffle et des vins d’une diversité et d’une typicité inégalées illustrent le potentiel de notre viticulture. 

Cependant, ces dernières années, les titres n’ont pas manqué pour souligner les préoccupations des professionnels du secteur. Les difficultés liées au travail des vignes en terrasses ou dans des pentes abruptes, les systèmes de culture peu adaptés aux défis actuels, un capital-plant vieillissant, et le morcellement du foncier sont autant d’éléments qui nuisent gravement à la rentabilité de cette filière. Il en résulte des vignes abandonnées, une économie en difficulté et une profession de vigneron qui perd en attractivité pour la nouvelle génération.

Depuis plusieurs années, le manque de revenus dégagés par la production de raisins a freiné les investissements dans le vignoble et le renouvellement du capital-plant. Compte tenu de cette situation, et afin de faire évoluer le vignoble vers un outil de production rentable, durable et innovant garantissant sa pérennité, une conclusion s’impose : nous devons remettre l’ouvrage sur le métier.
 

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