(IVS).- Le Gouvernement valaisan s’engage pour améliorer la qualité et la traçabilité de la filière vitivinicole. Pour atteindre cet objectif, il a constitué un groupe de travail interne à l’administration. Celui-ci est chargé d’identifier les faiblesses du système actuel et  de proposer des mesures.

Depuis de nombreuses années, le canton du Valais a fait des efforts importants pour améliorer la qualité de ses vins, notamment par l’introduction des quotas de production et d’un systématique soutien à la filière vitivinicole, en collaboration avec les instances professionnelles de la branche.

Or, les contrôles des caves effectués par le Contrôle Suisse du commerce du vin (CSCV), par l’organisme intercantonal de certification (OIC) et par les autorités fiscales ont révélé certaines irrégularités à différents niveaux de la filière viti-vinicole, dont les médias ont largement fait écho.

Récemment le CSCV a proposé un renforcement de la collaboration entre instances de contrôle fédérales, d’une part, et intercantonale et cantonales d’autre part. Au niveau valaisan, la Commission de Gestion (COGEST), dans son rapport publié le 20 mai, a également souligné l’importance d’une collaboration accrue entre les différentes autorités en charge des contrôles.  

Le Conseil d’Etat a donc décidé, en constituant un groupe de travail interne réunissant les responsables cantonaux des instances concernées, d’analyser le système de contrôle de la filière vitivinicole tant du point de vue de sa production (culture, encavage et mise en bouteilles, etc.) que de sa mise en vente. L’objectif du Gouvernement est de relever les éventuelles failles du système, identifier les coordinations à améliorer et, le cas échéant, proposer les solutions pour y remédier.