Lonza a décidé de lancer en Valais un nouveau projet d’envergure. Il prévoit l’investissement de plusieurs centaines millions de francs dans le domaine de la biotechnologie. Le Conseil d’Etat, qui salue les intentions de Lonza, a mis tout en oeuvre pour que le Valais soit choisi pour l’implantation de ce nouveau site de production. En privilégiant le Valais, Lonza concrétise la volonté du Gouvernement valaisan de favoriser l’implantation dans le canton d’entreprises innovantes tournées vers les nouvelles technologies.

Lonza a annoncé aujourd’hui l’investissement de 650 millions de francs pour développer ses installations de fabrication de principes actifs sur cellules de mammifères. D’ici à 2024, l’entreprise prévoit ainsi de créer plus de 300 nouveaux emplois sur le site de Viège dans le domaine de la biotechnologie. En concurrence avec d’autres sites de l’entreprise Lonza, le canton du Valais a tout mis en oeuvre pour que celle-ci choisisse celui de Viège en lui offrant des conditions cadres optimales pour favoriser le développement du projet. Le Gouvernement, qui salue la décision de l’entreprise s’engage à l’accompagner dans les diverses démarches afin que la production puisse commencer en 2024. Il favorisera notamment le recrutement de personnel dans le Bas-Valais en adaptant l’offre de formation disponible aux qualifications recherchées dans ce secteur hautement spécialisé et en exploitant toutes les synergies possibles entre les besoins de l’économie et le système de formation du canton (en particulier les filières de formation tertiaire de la HES-SO et le pôle EPFL Valais Wallis). Des synergies sont d’ores et déjà créées entre Lonza et le campus Energypolis de Sion, lequel proposera des formations dans le domaine de la biotechnologie. C’est ainsi un véritable continuum partant de la recherche fondamentale jusqu’à la recherche appliquée qui est en train de se développer en Valais.

La nouvelle installation de fabrication de principes actifs sur cellules de mammifères à grande échelle à Viège, qui prévoit la construction de six bioréacteurs de 20’000 litres avec superficie de 27’500 m2 s’inscrit pleinement dans le programme gouvernemental qui favorise une culture d’innovation et d’entrepreneuriat. Le canton mise à cet effet sur la formation et la recherche qui s’inscrivent désormais au coeur de son système de promotion économique.