Le Gouvernement valaisan a reçu lundi à Sion les représentants du clergé, des ordres religieux et des autorités constituées du canton, du district, de la ville et de la bourgeoisie pour sa traditionnelle réception du Nouvel An. Quelques cinquante invités ont échangé leurs vœux pour l'an 2017.

Emmené par sa présidente Esther Waeber-Kalbermatten, le Conseil d'Etat a accueilli Mgr Jean-Marie Lovey, évêque du diocèse de Sion, Mgr Jean-Michel Girard, prévôt du Gd-St. Bernard, Mgr Jean Scarsella, abbé territorial de St-Maurice, le père Aloïs Voide, gardien du Couvent des capucins, Robert Burri, président du Conseil synodal de l'Eglise réformée, Edmond Perruchoud, président du Grand Conseil, Stéphane Spahr, président du Tribunal cantonal, Nicolas Dubuis, procureur général, Evelyne Crettex Reber, préfète du district de Sion, Philippe Varone, président de la Ville de Sion, Antoine de Lavallaz, président de la Bourgeoisie de Sion, ainsi que différents représentants consulaires de pays voisins et d'autres personnalités valaisannes.

Dans son allocution, la présidente du Gouvernement valaisan a tenu à relever le privilège de vivre dans un pays libre. « Le Valais est doté de richesses naturelles et nous sommes tous, à juste titre, fiers de notre Valais ». Le courage, la tolérance et l’expérience ont maintes fois permis aux valaisans de maîtriser bien des défis. Ces dernières années, le Conseil d'Etat a posé les bases en matière d’innovation et pour que la tradition ne soit pas perdue. Des projets du siècle, tels que la correction du Rhône, des projets générationnels dans les domaines de la santé, de l’énergie, ou encore de l’aménagement du territoire ont débuté ou sont en cours de réalisation. Esther Waeber-Kalbermatten a encore tenu à remercier toutes celles et ceux qui partagent avec elle la conviction que la force d’une communauté se dévoile dans son comportement à l’égard des plus faibles. Dans ce sens, elle a encouragé toutes les personnes à s’engager en 2017 pour leurs proches, renforçant ainsi le lien social qui nous unit.

De son côté, l’évêque a tenu à remercier les membres du collège gouvernemental pour leur engagement politique au service des habitants du Valais. En cette année jubilaire Nicolas de Flüe, Mgr Lovey souhaite que chacun puisse recevoir son enseignement. Par son jeune prolongé après une vie intense au service de la collectivité, Nicolas laisse une merveilleuse leçon sur la fécondité du silence. Il illustre le sens du bien commun qui renvoie à la nécessité du partage dans une société où l’homme est devenu sa propre référence. Il rappelle que ce ne sont pas les structures, même bonnes, d’un Etat qui garantissent le bien être moral. Subsiste la liberté qui ne peut être mise de côté, qui reste première et doit être bien structurée. En se retirant au Ranft, le saint manifeste ainsi que l’essentiel est intérieur.

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