Demande de régulation de la meute de loups dans la région de Nanz
Une demande de régulation de la meute dans la région de Nanz a été adressée ce jour à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) par le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF). Cette demande a pu être transmise après que des photographies ont révélé la présence de deux louveteaux attestant la reproduction de la meute de la région. Depuis le début de la saison d’estivage, 22 animaux de rente ont été tués soit dans une situation protégée ou sur un alpage qui ne peut pas raisonnablement être protégé dans la zone d’activité de la meute. Les conditions sont donc réunies pour une demande de régulation, conformément à l’Ordonnance révisée de la loi fédérale sur la chasse (OChP). Si la demande de régulation est validée par la Confédération, le conseiller d’Etat en charge du Département de la sécurité, des institutions et du sport (DSIS), Frédéric Favre, pourra ordonner le tir de régulation.
Le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) a adressé une demande à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) afin que la régulation de la meute dans la région de Nanz puisse être effectuée. Dans la région, 22 animaux de rente ont été tués au cours des quatre derniers mois soit dans une situation protégée ou sur un alpage qui ne peut pas raisonnablement être protégé.
Des photographies ont permis de révéler, très récemment, la présence de deux louveteaux, attestant la reproduction de la meute de la région. Dès lors, une demande de régulation a été déposée auprès de l’OFEV, au regard de l’article 4bis de l’Ordonnance révisée de la loi fédérale sur la chasse (OChP), entrée en vigueur le 1er juillet 2023.
Pour rappel, lorsque la présence d’une meute est confirmée, l’accord préalable de l’OFEV est nécessaire pour que le canton puisse ordonner une régulation, alors que le tir d’un loup isolé relève de la compétence cantonale.
Si la demande de régulation est validée par la Confédération, le conseiller d’Etat en charge du Département de la sécurité, des institutions et du sport (DSIS), Frédéric Favre, pourra ordonner le tir de régulation. Le cas échéant, les gardes-faune du SCPF auront jusqu’au 31 mars 2024 pour réaliser le tir de jeunes animaux, le nombre d’individus abattus ne devant pas dépasser les deux tiers des louveteaux nés l’année en question.