Fin de la période de régulation de la meute d’Augstbord
Le délai permettant la régulation de la meute d’Augstbord, décidée par le canton le 20 décembre 2016, est arrivé à échéance fin mars. Un des deux louveteaux soumis à la régulation a été abattu (F22). Malgré des efforts considérables, l’extension du tir de régulation à un deuxième louveteau, selon la décision du 24 janvier 2017, est restée sans effet.
Le 20 décembre 2016, le canton a autorisé avec l’accord de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) la régulation de la meute d’Augstbord par le prélèvement d’un louveteau. Le 24 janvier 2017, suite à la découverte d’un louveteau supplémentaire dans le cadre du monitoring (communiqué du 25 janvier 2017), cette autorisation a été élargie à un deuxième individu.
Le tir du premier loup (communiqué du 22 décembre 2016) est intervenu en meute et dans des conditions d'enneigement qui ne favorisaient pas le déplacement des loups. Hormis la réduction de l’effectif de la meute, le Service de la chasse de la pêche et de la faune (SCPF) espérait également un effet dissuasif, pour que les loups ne s’approchent pas des agglomérations. Depuis, les gardes-chasse ont effectivement constaté que les loups se tenaient à l’écart des humains et évitaient largement les zones résidentielles.
Les températures élevées de l’hiver 2016-2017 et la faible quantité de neige ont permis à la meute d’investir l'ensemble de l’habitat disponible dans leur territoire, ce qui a considérablement compliqué la traque et l’identification des animaux. Malgré des efforts considérables de la part des gardes-chasse, une occasion qui aurait permis le prélèvement sans risque d’un second louveteau ne s’est jamais présentée. Selon la loi en vigueur, les géniteurs doivent en effet être épargnés.
Dans le cadre du monitoring du SCPF, des indices de présence de loup ont été constatés dans les districts de Brigue et de Conches. Il n’est pour l’heure pas possible d’établir s’il s’agit de membres de la meute d’Augstbord.
Le canton poursuit son monitoring afin de déterminer rapidement les éventuelles reproductions et le nombre de louveteaux nés dans l’année en cours. En cas de dommages, cela permet d’anticiper au mieux un éventuel tir de régulation et de préparer sa mise en place dès le début de l’automne. La régulation pourrait ainsi être combinée avec la période de chasse régulière, ce qui diminuerait de manière significative les charges du canton.