Bonnes pratiques et contrôle périodique obligatoire des petits chauffages centraux alimentés au bois
Le bois est une source d’énergie renouvelable. Cependant, lorsqu’un petit chauffage central alimenté au bois est mal utilisé, il provoque des dépassements des limites fixées dans l’Ordonnance sur la protection de l’air pour des polluants nocifs, s’use plus rapidement et génère des coûts superflus. Le Service de l’environnement rappelle les bonnes pratiques afin de réduire les émissions et d’augmenter la durée de vie des installations de chauffage. Il souligne également l’obligation du contrôle périodique des émissions de polluants des petits chauffages centraux alimentés au bois. A partir de cette année, ce contrôle sera effectué par un spécialiste agréé.
En quatre conseils, le Service de l’environnement (SEN) détaille sur son site internet les bonnes pratiques pour préserver la qualité de l’air et assurer un rendement idéal d’un chauffage à bois. Il s’agit d’optimiser le fonctionnement de son installation par un réglage adéquat, d’assurer son entretien régulier par une entreprise spécialisée dans le domaine, de veiller à la qualité du combustible utilisé et d’allumer correctement son feu.
Le SEN relève également que le contrôle périodique des émissions de polluants atmosphériques est obligatoire pour tous les chauffages centraux alimentés au bois et couplés à un réseau hydraulique, d’une puissance calorifique allant jusqu’à 70 kW. Ce contrôle, qui doit se faire, sauf exception, tous les 4 ans, sera effectué dès 2024 par un spécialiste agréé d’une entreprise de ramonage formé par l’autorité cantonale. Décidée par le Conseil fédéral, cette mesure met sur un pied d’égalité l’ensemble des systèmes de chauffage à combustion, puisqu’un contrôle est déjà obligatoire pour les installations alimentées au gaz, au mazout, et pour celles de plus de 70 kW pour le bois. Toutes les informations utiles sont regroupées dans un flyer téléchargeable sur le site internet du SEN.