Le projet d’amélioration de la qualité des eaux de la Lienne s’inscrit dans le cadre général du plan d’actions cantonal pour la réduction des risques liés à l’utilisation des produits phytosanitaires. Les premières mesures ont été prises dans le vignoble du bassin versant de la Lienne. D’autres suivront ces prochaines années.

Prendre des mesures, dans le vignoble notamment, pour réduire la présence de produits phytosanitaires dans l’eau, tel est l’objectif du projet « Amélioration de la qualité des eaux de la Lienne » lancé en 2018.

Une dizaine de viticulteurs a pris part à cette démarche pilote, conduite par le Service de l’agriculture, en collaboration avec le Service de l’environnement et la Chambre valaisanne d’agriculture. Un catalogue de mesures, allant de la création de bandes herbeuses le long de zones sensibles à la plantation de cépages résistants, en passant par l’aménagement de haies anti dérive, a pu être établi en collaboration avec les professionnels de la branche. La formule est adaptable selon les besoins de chacun et permet de contribuer à l’effort collectif pour l’amélioration de la qualité des eaux de la Lienne.

L’analyse initiale du cours d’eau a montré que les objectifs qualitatifs n’étaient pas encore atteints. Les premières mesures entreprises dans le vignoble du bassin versant de la Lienne porteront leurs fruits progressivement. Il y a lieu toutefois de montrer confiant, puisqu’une dizaine de viticulteurs supplémentaires ont rejoint la démarche cette année.

Une attention particulière sera d’ailleurs portée sur l’information liée à ce projet pilote, prévu sur six ans, afin d’augmenter la participation, tant en viticulture qu’en arboriculture. Un rapport intermédiaire sera établi en 2020 à l’attention de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG). Au terme de la période pilote, la démarche sera évaluée et d’autres projets pourront être lancés, afin d’améliorer globalement et durablement la qualité des eaux des rivières valaisannes.