Loi sur l’Information, la Protection des Données et l’Archivage
Au service du citoyen, la LIPDA modifie la relation Etat-citoyen, car elle stipule que dit citoyen bénéficie d’un véritable droit à l’information.
Pour le citoyen et l’administration, l’innovation majeure de la loi réside dans l’instauration d’un droit individuel d’accès à certains documents, conférant sa pleine dimension au changement de culture instauré par la transparence. En effet, chaque citoyen a la possibilité de demander un document officiel (rapport, correspondance, dossier, etc.) auprès d’une autorité, document qui doit avoir atteint un stade définitif d’élaboration et contenir des renseignements relatifs à l’accomplissement d’une tâche publique. Cependant, l’accès aux documents est limité par des exceptions, qui sont autant de garde-fous qui permettent de garantir la protection de la sphère privée des citoyens, le bon fonctionnement des institutions, la sécurité de l’Etat et la sécurité publique.
La LIPDA incite les citoyens à participer à la vie publique. Elle renforce ainsi la démocratie et le contrôle de l’administration, valorise l’activité étatique et favorise la mise en oeuvre des politiques publiques. L’Etat souhaite que le public soit informé sur ses activités, à travers deux canaux : l’information active, délivrée à l’initiative des autorités, et l’information passive, délivrée suit à une demande de tiers.
La deuxième partie de la loi traite de la collecte et du traitement des données personnelles. Elle permet au public de se renseigner sur la manière et l'objectif poursuivi par la récolte et le traitement de données personnelles le concernant en possession de l’Etat du Valais et/ou des communes municipales et bourgeoisiales. La personne concernée peut sous certaines conditions faire corriger, détruire ou bloquer des données le concernant. Le nouveau texte de loi contient également des règles sur la vidéosurveillance.