Dans la nuit du 4 au 5 février 2024, dix jeunes se sont évadés du Centre éducatif fermé de Pramont (CEP). Une mesure sécuritaire a immédiatement été décidée par le chef du Département de la sécurité, des institutions et du sport (DSIS) et le chef du Service de l’application et mesures (SAPEM). Désormais, un agent de sécurité privé renforce la surveillance de nuit, portant à deux le nombre de surveillants au sein de l’établissement entre 21h et 6h. La réalisation d’autres mesures devrait commencer dès la fin du mois de février : l’installation de caméras supplémentaires, d’une nouvelle clôture sécurisée, d’un éclairage extérieur, ainsi que de détecteurs de mouvement sur l’ensemble de l’établissement. Ces mesures seront mises en place avec le soutien du Service Immobilier et patrimoine (SIP), responsable de la réalisation et du financement des infrastructures. Par ailleurs, certaines mesures identifiées en 2023 ont déjà été réalisées, à l’instar de travaux pour sécuriser la cour de promenade et de l’amélioration de la procédure de contrôle des fermetures de portes.

Construit en 1978, le bâtiment n’est plus adapté aux besoins actuels. Cette problématique avait déjà été identifiée, raison pour laquelle un assainissement du site est prévu dans le cadre de la stratégie pénitentiaire « Vision 2030 ». Cette étape (Pramont+) prévoit plus précisément la rénovation et l’extension du CEP, avec la création 18 places supplémentaires, ce qui porterait le nombre total de places disponibles à 51. La réalisation de cette rénovation et extension dépend toutefois des moyens financiers à disposition du fonds FIGI.

Pour des raisons sécuritaires, aucune autre information ne sera donnée concernant les circonstances de l’évasion.